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Hugues Vessemont, socialiste-zombie.....
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12 février 2009

Un n'importe quoi à six milliards

Les mesures d'urgence pour soutenir l'industrie automobile en crise sont l'exemple même de décisions lourdes, inefficaces et handicapantes sur le long terme. Le secteur est certes important, Il ne représente toutefois pas 10% de la population active, plus de 2 millions d'emploi,  comme il est rabâche dans les médias. On obtient ce chiffre en additionnant tous les métiers concernés par l'automobile, garages, assurances, auto-écoles, bref dans ce chiffre, la majorité des personnes n'ont pas besoin que les véhicules soient "made in France" ou non.
gaffeggaffedDonc le chantage à l'emploi ne concerne qu'un peu plus de 700000 personnes. Je ne minimise pas cette importance mais pourquoi avoir gonflé les chiffres ? Pour justifier l'injection de 6 milliards en clouant le bec à tout contradicteur. Dans le gouvernement on ne dénonce pas cette prise d'otage qui permet aux deux grands groupes français de se voir renflouer sans véritable autre condition qu'une vague promesse de gascon. Rien n'est vraiment imposé...surtout pas dans la mise au point de voiture adaptées aux temps nouveaux. C'est à dire vraiment moins polluantes, sur tous les critères, et moins chères. Bref une direction d'entreprise visant de rester au meilleur niveau de production sur les 20 ans à venir et de faire le poids face à la concurrence internationale, d'où qu'elle vienne.
La solidarité nationale, version Sarkozy, est un agrément entre soi pour des dirigeants qui restent de connivence sans aucunement changer leurs pratiques. Ce n'est pas des gestionnaires, ce sont des prédateurs.

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