8 mai
Cérémonie habituelle, où tous les acteurs républicains se donnent rendez-vous. Moment donc de retouvailles dans une ambiance un peu plus détendue que pour les conseils municipaux où chacun se sent obligé de prendre d'autres personnes pour des punching ball. Les salutations vont de la bise franche à des bonjours pincés difficilement sortis du bout des lèvres, en passant par des petites piques, mais tout reste dans l'ordre. D'un coté je fais constater que Guillaume Vuilletet veut faire prendre une greffe jacobine au sein des verts... je lui souhaite bonne chance dans le parti portant Dany, de l'autre Monsieur Eon reprend, dans un registre amusé, la rengaine de JPP en me félicitant de venir d'aussi loin.
JPP nous a fait un discours sans surprise, avec quelques difficultés d'élocution et un lapsus amusant. Monsieur Becquet s'est vu être présenté comme maire... de Méry sur Oise. Connaissant l'affection mutuelle que se portent les deux Jean Pierre, chacun rivé à sa rive, tout le monde a rit... Les enfants de l'école Pablo Nérida ont bissé la marseillaise, deux d'entre eux ont déposé une gerbe, belle initiative.
Au fait, quand le parti socialiste avait fait de même, j'ai perçu un murmure persifflant, dans un ton déjà entendu. Plutot que d'évacuer un excès de fiel, il vaudrait mieux faire deux choses, l'une, se souvenir qu'on était socialiste et qu'à l'époque celà n'entrainait aucun commentaire, et l'autre, déplorer que les communistes n'aient plus les moyens de le faire. Même s'ils ne furent pas "le parti des fusillés", on leur doit une bonne part de la victoire... merci les Soviétiques.