Pourquoi charlie est seul ?

Oui, du papier a été vendu, oui, j'ai acheté le "Charlie Hebdo" annoncé. Je l'ai parcouru, je l'ai même lu... à la lueur du tout, je ne m'y abonnerai qu'à la condition d'un sérieux rehaussement du niveau des textes, à moins que je soie trop intoxiqué par le "Canard Enchainé".

Taper sur les religions, vous savez que j'aime ça, c'est conforme à ma théophobie, ce sentiment d'être agressé par tout empiètement de ce mélange de pratiques magiques, d'arbitraire dogmatique, d'irrationnel érigé en loi universelle, de cette minorité, de ces quelques un qui jouissent et abusent de ce pouvoir  sur autrui. L'escroquerie des disneyland monothéistes, polythéistes ou autres, lieux de pélerinage, centre de convergence, d'un troupeau docile et source de revenus notoire, m'hérissent le poil.  J'abhorre même ce miel doucereux qui s'insinue opportunément dans les plaies de l'humanité. J'en suis resté à l'opium du peuple, et j'y reste. D'autres sont indifférents, pas moi.

Cependant, j'ai un reproche à faire à Charlie, un reproche de forme, quand on se met en avant à ce point, quand on recherche les baffes, quand on décide d'être le nouveau boutefeu, on ne recours pas au registre pipi caca. Mais Charlie est Charlie, c'est un journal issu de cette tradition. Je ne peux pas penser que Charb, le rédac-chef, ait voulu être plus con que les provocateurs américains qui ont commis un film que personne ne veut voir, mais il y est (presque) parvenu.