de bonnes intentions récompensées

cérémonie du 8 mai, ensoleillée, coincée entre un soleil, qui se promet d'être de plomb, et les manèges de la fête foraine, qui reviennent à toutes les pentecôtes.
Un air de fraîcheur a soufflé par l'entremise des enfants de l'école Pablo Néruda. Ils ont chanté une belle marseillaise, de façon appliquée en y apportant la spontanéité et la douceur candide de l'enfance. Les enseignants ont bien fait leur travail. Deux strophes étaient au programme. La première, avec ses fils et les compagnes égorgées... et la septième, -nous entrerons dans la carrière- réputée plus pacifique. A l'écoute, j'ai été déçu... On y retrouve encore cete idéalisation morbide que je n'aime pas. Pas de chance, la marseillaise porte en elle les images, l'esprit et le vocabulaire de la terreur... Tout cela est assez éloigné, pour moi, de l'idéal démocratique... mais tant pis, faisons avec,  c'est dans l'héritage républicain.
Les enfants, eux ont trouvé d'autres attraits : une collation à la maire. Ils retiendront surtout ce tour gratuit de manège, offert spontanément par les forains, concluant cette célébration par un air de fête.