pas mal mais pas fondamental
La désignation du candidat socialiste pour les présidentielles, voilà le point principal des universités d'été qui a été mis en avant par les médias. Quelques louanges ont même été émises à ce propos. Pour ma part je suis moyennement enthousiaste. On commence par les trois remarques qui tuent : on se conforme ainsi à la présidentialisation du régime, on avance sur les choix des têtes alors qu'on est encore englué sur nos propositions, et on part tout seul en étant loin de rassembler les gauches.
Mais ce processus a du bon, s'il s'installe. La course à la chefferie existera toujours mais elle sera tranchée par l'ensemble des citoyens se reconnaissant dans notre parti. De plus ces premiers votes avant la confrontation déterminante donneront une assise beaucoup plus consistante à notre candidat. A lui, ou à elle, de bien utiliser ce capital.
Il reste donc à souhaiter que cela ne reste pas à l'état de projet. Je reserve déjà quelques jours pour tenir un bureau de vote, quelque part à Méry, pour ces primaires.