Salut Michel
Quelques grosses tête du PS viennent de prendre la décision de se retirer, et de monter leur formation qui, selon une tradition déjà connue à de maints exemplaires, doit rassembler toutes les forces de gauche. Ce coté là de l'éventail politique connait pléthore de bergers... menant de maigres troupeaux. Je ne crois pas que cela soit judicieux, loin de là. Encore plus juste avant le congrès de Reims. Il faut au contraire conforter le bloc central du PS et non faire des diverticules concurrents menés par des égos, des dogmes et des églises incompatibles. J'ai trop le souvenir cuisant de la candidature Chevènement de 2002 en tête.
Monsieur Mélenchon, élu sénateur grâce au PS rappelons le, oublie donc que pour parvenir à ce poste, il faille disposer d'une artillerie lourde. Il se fait donc tirailleur jouant perso, pour ses propres intérêts, maquillé d'une phraséologie plus digne d'un Hugo Chavez que d'un véritable démocrate. (là, j'ai laissé glisser le clavier,)L'honnêteté voudrait qu'il rende son mandat. (Ici c'est sérieux)
Je n'ose pas croire que Monsieur Mélenchon veuille anticiper un éclatement pour s'accaparer les commande d'un parti qui ne lui laisserait aucune chance s'il n'avait pas pris opportunément ce faux départ.
Cela ne m'affecterait moins si Michel, notre camarade dynamique, compétent et sincèrement militant ne s'était pas emballé pour cette cause. Je pense que, pris entre ses convictions ardentes et l'enthousiasme d'une aventure de construction, il ait quelque peu oublié ses engagements, ou plutôt que ceux-ci n'ont plus été d'actualité devant les soubresauts de ce jour.
Je ne crois pas dans le projet, si séduisant soit-il de se refaire une virginité dans un nouveau parti de gauche, tout blanc lavé de défauts gouvernementaux. Quand on gouverne, on prend des claques, on fait des choix. La seule structure qui puisse permettre de reconquérir la direction de ce pays c'est bien le PS.
Question du prof d'histoire : qui donc a prononcé ces phrases, et à quelle occasion :"Nous sommes convaincus, jusqu’au fond de nous-mêmes, que, pendant que vous irez courir l’aventure, il faut que quelqu’un reste garder la vieille maison."