drôle de compte rendu, véridique et faux
Monsieur Legiemble, assistant assidu aux conseils municipaux et à la commission des finances, me rappelle à l'ordre et me permet de trouver l'occasion de m'expliquer sur le point le plus important du dernier conseil municipal. Je suis désolé de lui dire qu'il a mal interprété un échange de regard plein de signification. Le vote concernant la passassion des marchés publics a été discuté en bureau municipal. Il est évident que j'ai trouvé la somme limite proposée assez gonflée : 1.500.000 euros . Dans ce débat, j'avais suggéré de la descendre à 800.000 euros, représentant des équipements importants pour notre commune (aire pour les gens du voyage, vestiaire du stade). Il y a eu d'autres questions mais la remarque n'a aucunement infléchi le groupe. Donc, par discipline, j'ai acquiescé, et, au terme du vote, dodeliné de la tête en me tournant vers vous. N'est-ce pas vous, Monsieur Legiemble, qui aviez rappelé que quelques interventions n'avaient pas lieu d'être dans un conseil municipal et étaient du ressort des réunions de préparation ? En tous cas il reste (encore) un ou deux garde-fous, en amont comme en aval.
Le pire dans l'affaire, c'est la largesse de maneuvre retrouvée par tous les élus dans la gestion de leurs affaires, sous prétexte sarkozien de fluidité , de rapidité. Quand je croise ce fait avec la disparition programmée des juges d'instruction et la nomination prévue du "Prince Jean" sur le fief de la Défense, je me dis qu'il faudra une grande opération "mani pulite*" quand on devra liquider l'héritage du clan Sarkozy - Balkany et consorts.
Monsieur Legiemble, vous êtes plus à même d'émettre une critique que monsieur Eon. Au fait, celui ci s'étant retiré, comme il avait sûrement prévu, pour éviter tout renvoi de ses critiques en boomerang, il ne peut pas y avoir 29 voix pour....
* main propre, série d'inculpations qui a touché le monde politique italien au coeur, en 1992, et qui vaut à un ancien premier ministre italien, le socialiste Bettino Craxi, le privilège d'être exilé en Tunisie pour échapper au geoles de son pays. Opération pas encore terminée, Monsieur Berlusconi reste sous le feu de juges.