140 000 euros d'économie à trouver

Le gros conseil municipal de l'année : vote du budget, avec à la clé une augmentation d'impôt qui, selon les élèments de langage, correspond à l'inflation. Inutile de dire que ce point a été discuté, par les conseillers municipaux, en bureau municipal, le projet initial se basait sur une augmentation de 5%. Devant l'assaut de remarques acerbes, jpp aurait reculé.... à 2,5%. Or , il se trouve que le conseil général, ayant changé de majorité, a matraqué aussi la douloureuse. Nous, les socialistes de Méry, nous trouvions qu'il était judicieux de ne rien augmenter, position rendue publique au dernier conseil municipal. Dés lors, la négociation c'est muée en épreuve de force.

C'est vrai, faire des contre-propositions, demander d'éplucher le relevé détaillé, s'imaginer que l'on puisse amender un budget pendant les commmissions relève du crime de lèse majesté à Méry-sous-Pernot.

Donc, devant l'assemblée anesthésiée. L'opposition n'ayant pas pipé mot, elle vote contre, c'est tout. J'ai réitéré notre point de vue. Bruno, mis K.O par une saleté de grippe, était resté au chaud. Nous avions, de notre coté, avancé... on vote le budget, ça a été difficile à passer, mais on l'a fait. Mais nous sommes restés intègres. Dans ce budget se trouvent et vont se présenter, des dépenses dont on peut se passer. Nous ne les voterons pas. Je prend l'exemple de la prestation "d'expert" en archive destinée à faire gagner de la place dans le local et les armoires des agents... celle-ci peut se faire en interne, en appliquant systèmatiquement un protocole que l'on trouve très facilement en se documentant. Pour les pièces historiques, il suffit de compter sur des compétences bénévoles... ça fait quelques milliers d'euros d'économisés... et j'ai bien d'autres points de ce type.

La réponse ? Attaque ad hominem. JPP a dégainé une feuille et nous a lu une partie de sa lettre, seulement les extraits outranciers, en reconnaissant que le reste était "un peu exagéré"... Ce qui en langage JPP pourrait dire diffamatoire. Je suis donc le métèque, celui de l'autre rive, je n'aurait pas (plus) de légitimité. Et là de ressortir cinq fois le mot républicain tout en me citant de façon tronquée. On sent bien la volonté de flingage. Je ne sais pas qui, vraiment "a un grave problème de crédibilité" en se prenant à la personne plutot qu'en répondant sur le fond.

Le premier devoir d'un républicain, est de respecter la loi, celle-ci dit que je suis élu pour un mandat de 6 ans, y compris si je déménage... ou si mon metier me pousse à quitter le sol métropolitain. D'autre part, j'ai mis ma confiance sur JPP en vertu de bien des points, dont, prioritairement, une gestion saine et une démocratie vivante à Méry.

Voilà pourquoi , au vu de ce fonctionnement délétère (Les balles sifflent dans la majorité municipale... certains ont été heureux que le feu se concentre sur moi hier soir...), je me dois encore plus de rester là.

La république façon JPP commence à avoir un sacré goùt de banane. Aurais-je vraiment envie de démissionner ? Là, je me dois de rester. Le conseil municipal en sera empéché de ronronner.