5% ou "j'ai échoué" (sic)
Cette campagne est très dure... La mémoire peut être rafraichie par tout le monde. Les écrits ne sont plus les seuls à rester, à n'être dépoussièrés que par une paire de chroniqueurs monomaniaques des archives, les paroles ne volent plus. Quand Sarkozy venait cameloter au fénestron, se doutait-il qu'il serait pris au jeu cinq ans après... ou pensait-il, à tout hasard, qu'on aurait oublié ?
Pas de chance, le net est passé par là. Il devient dangereux de paraitre sur les étranges lucarnes. Dommage que les campagnes municipales n'aient pas été suivies par autant de caméras, c'est une idée pour l'avenir. Il n'y aurait plus que des propos mesurés et millimétrés de la part des candidats, surtout ceux, qui n'ont pas la situation réelle devant leurs yeux, quand ils voudront se faire élire.
La démagogie, l'intoxication et le mensonge délibéré en prendraient un sacré coup.